Vente de VEHICULES INDUSTRIELS ET JOUETS DES TRENTE GLORIEUSES

L’impulsion technologique donnée par la Seconde Guerre mondiale, accentuée par la situation d’après-guerre qui laissait à peu près tout à reconstruire ou à rénover, a conduit à des évolutions rapides dans tous les secteurs de la société. Ce fut le maelström des Trente Glorieuses. Les jouets n’ont pas échappé à cette dynamique qui a entraîné des mutations rapides. Cela a en particulier été le cas des véhicules-jouets proposés aux enfants, d’abord grossiers, en bois, en tôle lithographiée agrafée, puis en zamak et en plastique, ils ont entamé une lente et profonde mutation dont l’expression aboutie, aujourd’hui, est le modélisme. Si l’automobile a été l’objet de toutes les attentions, les véhicules industriels ont souvent été marginalisés, tout comme l’ont été les jouets dits « de bazar », pourtant parfois témoins de grandes aventures industrielles. C’est l’objet de ce livre : tracer une rétrospective mais aussi remettre un peu sous les projecteurs quelques oubliés de cette grande aventure du jouet. Ce livre ne se veut en aucun cas exhaustif sur le sujet. Il y a eu des dizaines de marques de jouets. Il est clairement hors de propos de vouloir dresser un panorama complet. C’est un voyage qui invite par le charme de ces jouets du passé à fleureter avec la technologie qui se dissimulait sous le capot des engins reproduits comme avec l’histoire de marques dont certaines ont disparu depuis longtemps. C’est aussi en filigrane l’histoire de grandes aventures humaines. Pierre Phliponeau a depuis toujours nourri une passion envers les véhicules industriels. Enfant et adolescent au cœur des Trente Glorieuses, il a été le témoin direct de l’effervescence créative de cette période qui a vu la renaissance de l’industrie du poids-lourd en parallèle à l’usage intensif des véhicules américaines des surplus. Des souvenirs vifs de la première présentation du T100 Berliet, mais aussi des très nombreux chantiers parisiens où les pelleteuses à câbles ne s’étaient pas encore effacées au profit de l’hydraulique, tout cela a fait naître curiosité, intérêt puis passion pour tous ces engins et les jouets qui en rendaient compte. Il participe activement à la préservation de véhicules industriels au sein de plusieurs associations : l’Univem pour les véhicules de la 2nde Guerre mondiale, le Camion Club de France (CCF), et les Amis du Musée du Poids-Lourd (AMPL), mais aussi à l’acquisition et à la restauration à titre personnel de deux camions : un Ford C598T canadien, « Plan Marshall », de 1947 et un GMC de 1942 exposé en 2004 à la Porte de Versailles. Par ailleurs, P. Phliponeau a écrit plusieurs articles pour les divers bulletins associatifs mais aussi pour la revue Camions d’Hier et d’Aujourd’hui (Ed. Histoire & Collections). Une importante documentation personnelle a aussi été mise à disposition de la revue Charge Utile (Ed. Sophia Histoire & Collections).